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J'ai lu et entendu les conditions d'utilisation

12 avril 2010

,, en deux lignes l'une ''

 

Bribes de Zalog (extrait ci-dessus), 2010, vidéo, installation vidéo, env. 3 min.

Bribes de Zalog est une balade dans le temps du souvenir, grâce a la mémoire des mots perdus au fond d'un étang de Slovénie.          

Micro-action : 12 personnes chuchotent et se déplacent lentement sous le rayon du projecteur pendant une a trois minutes avant le début de la diffusion de la vidéo.

 

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6 avril 2010

Informations détournées, retournées, mélangées...

Après être partie sur différentes formes de découpages de phrases issues de journaux divers et variés, la finalité du projet sera celle-ci :

en prenant toujours pour base la presse écrite, le projet a pour but de traiter du surplus d’information et du manque de hiérarchie dans cette dernière nous plaçant par exemple des faits divers au même de la politique internationale.


Au départ, plusieurs très courtes animations on été construites; chacune à partir d'un seul journal(allant du journal à scandale jusqu' à celui traitant d'économie ; le plus large éventail possible de journaux "informatif"),les unes à la suite des autres, mélangeant les rubriques afin de ne former qu'une seule et même phrase dont le sens des informations premieres aurait disparu.


Sans_titre Sans_titre2

Vosges matin

Sans_titre3Sans_titre4

20 minutes édition parisienne

Sans_titre5Sans_titre6

Le monde

Sans_titre7Sans_titre8

le nouveau detective

Sans_titre9Sans_titre10

liberation


Puis, Une animation est construite à partir de cette idée, mélangeant à présent différentes sources journalistiques (le seul indice sur l'identité des journaux sélectionnés étant la typo propre à chacun) afin de former des phrases absurdes s’accumulant de façon anarchique sur l’écran pour finalement perdre leur sens et saturer l'image.

Sans_titreSans_titre2Sans_titre3

Hélène.

5 avril 2010

Invasion informative vidéo stop-motion environ

 

Invasion informative vidéo stop-motion environ 1min


La surabondance de l’information est un problème aujourd’hui.

L’homme est envahi et accaparé par une dose phénoménale de nouvelles chaque jour.

Il peut lutter et s’opposer à son malaise.

Il peut aussi se laisser happer par ce phénomène naturel aux yeux de la majorité.

Mais les choses sont ce quelles sont, s’il tente de lutter, se sera en vain.

 

 

 

 

Louis.

5 avril 2010

De la lecture

 Au delà du lieu, et de la façon dont je lis, ce qui m'intéresse réellement, c’est l’intimité qui se crée entre le lecteur et le livre. La lecture est ce moment privilégiée qui n’appartient qu’à soi. Pendant cet instant, je suis seule, en tête-à-tête avec mon livre. Ce qui m’entoure n’a plus réellement d’incidence sur moi (ou alors, inconsciemment), je suis dans l’histoire. Les mots, les phrases s’assemblent dans mon esprit, celui-ci y calquant alors des images tirées de mon imagination. Il s’agit donc pour moi, de tenter de retranscrire cette intimité à l’aide du médium vidéo. 


lu_entendu

 « (...) quand une fille de petite taille, debout à côté de moi, s'était penchée pour jeter un coup d'oeil à mon livre et m'avait apostrophé violemment : « Mais pourquoi lire Nizan, en ce moment en plus ? »
On aurait dit qu'elle voulait engager une querelle. Comme si elle avait eu envie de donner un coup de pied dans quelque chose, mais, ne trouvant rien, s'était rabattue sur cette question comme exutoire. En tout cas, c'est l'impression qu'elle me fit.
Nous nous ressemblions, Sumire et moi : nous partagions la même passion pour la lecture. Lire nous était aussi naturel que respirer. Au moindre moment libre, il nous fallait nous asseoir seuls dans un coin tranquille et tourner les pages d'un livre. »

Les amants du Spoutnik
Haruki Murakami

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Camille h.

5 avril 2010

Le scanner corporel « Ce dispositif de contrôle

 

Le scanner corporel 

 

« Ce dispositif de contrôle porte une atteinte à l’intimité et à la vie privée équivalente à une fouille intégrale ».(LDH) 

« Droit au respect de la vie privée et familiale ».(article 8 CDH) 

Le scanner corporel porte donc atteinte aux libertés individuelles. 

Le scanner corporel donne le statut « d’objets » quelconques au corps et à l’identité qui perdent leur individualité et leurs droits fondamentaux.  

La notion d’identité perd de jour en jour un peu plus sa crédibilité.  

Nos droits sont de plus en plus bafoués. 

Voici mes réactions :



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Louis.

 

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4 avril 2010

LA RUMEUR Vidéo projetée 05:10min Nom féminin,

 

LA RUMEUR   Vidéo projetée 05:10min

Nom féminin, Nouvelle, bruit qui se répand dans le public, dont l'origine est inconnue ou incertaine et la véracité douteuse

Info ou Intox? 

Où se situe la priorité de l'information d'aujourd'hui? 

Entre vérité et mensonge, futilité et importance, le but est de tromper le spectateur. 

Surinformation et "peoplisation" irritante n'ont pas lieu d'être concernant les personnes "importantes" de notre nation. 

Information partielle, réinterprétation ainsi qu'une part de téléphone arabe, voilà la recette du doux breuvage qui nous informe tous les jours.

 

 

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Intervention soir de l’exposition : « performance »

L’idée est d’installer une atmosphère de surinformation, un brouhaha. Agacer le spectateur par de l’information entremêlée et donc diffusée simultanément. La réalisation est donc un allumage groupé de radios des 12 élèves participant à l’arc exposition, qui resteront groupés composant un carré de 4personnes sur 4 personnes, pour créer un nuage parasite informatif .


Louis.
 

4 avril 2010

Perturbation

http://www.youtube.com/watch?v=tIVgRL0jeYI

J’ai toujours détesté être dérangé pendant que je lis. Je trouve ça vraiment insupportable!
Pour moi, lire est un moment intime où l’on se retrouve seul avec son livre, on entre
dans un autre univers au moment où l’on ouvre notre ouvrage. Il permet de nous
extirper de la réalité et d’oublier pour un temps les problèmes de tous les jours.
Malheureusement, les gens extérieurs à notre lecture viennent trop souvent casser
cette intimité, perturber notre monde imaginaire et semer le chaos sur les mots que
nos yeux tentent de déchiffrer.
Je veux montrer cet état de confusion du lecteur qui est ramené de force à la réalité,
par les scènes du quotidien qui sont l’anti-évasion de la lecture, puisque cette
dernière tente justement de nous faire quitter cette réalité..
Je veux brandir le combat du lecteur acharné qui tente de fuir son quotidien qui le
rattrape sans cesse..

2 avril 2010

,, Bribes de Zalog ''

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Bribes de Zalog

 

J'ai ramené d'un petit étang près d'un petit moulin perdu dans les vignes de Zalog en Slovénie, quelques photographies d'un livre englouti par les eaux troubles, les parasites et le temps.

Cette image de l'histoire noyée, les mots qui manquent, les mots qui racontent, qui, quand, comment et pourquoi.

De ces bribes sauvées, le sens apparaît sous le masque des langages et laisse entrevoir, l'histoire d'une histoire de l'histoire.

 

Avec la lecture des Fils de la vierge de Julio Cortazar, j'axe mon récit vers une fabulation qui prend appui sur des mots clefs trouvés puis traduits.

La narration se construit sur une combinaison du temps de l'écriture du livre et du temps de son abandon. 

Une structure de mise en abîme que j'aimerai proche des narrations de Chris Marker et WKW par exemple, constructions par chapitres non-chronologiques.

 

Arthur Debert

 

 

 

Mots Perdus :

 

Etranger Sang

Slovenie

1947

Amerika

Également

Base

Premier

Rôle

Style

A propos de

Se batter

Image

Manger

Trois

Flottait

Guerre

Monde

Entre

Sedni : Sedna (nom de femme)

Après

Et

Ou

La rosée

Ephemère

 

 

 

 

1 avril 2010

Allez vous y perdre !

 

Notre objectif est de travailler sur la défragmentation et la déformation d'un texte ainsi que sur la perte d'informations. 

Afin d'illustrer ceci, nous avons choisi de partir de quatre texte ayant un schéma narratif commun.Cependant, les narrateurs diffèrent : un narrateur et une narratrice internes constituent les personnages de base que nous suivons à travers ces textes  ; s’y ajoutent deux narrateurs omniscients, chacun lié à un des personnages. Nous avons pris le parti d'écrire nous mêmes nos textes car nous voulions avoir une grande liberté de manipulation et une chute analogue. Ces textes relatent l'égarement des deux narrateurs internes ; les deux narrateurs omniscients les suivent et complètent leur version des faits. L'action contée est censée rappeler un des aspects que nous voulions traiter, la perte d'informations.

Puisque nous sommes dans le principe de la narration, nous voulions également une transmission, d'où le choix du support auditif pour faire partager nos textes. Le rendu sonore reprend ces différents textes en les alternant tout en reproduisant le schéma narratif élaboré à la base. Le but est de perdre les auditeurs-spectateurs en mixant les pistes. Au début, l'auditeur sait déterminer le nombre de textes qu'il entend puis à la fin, il ne sait plus l'origine de chacune des bribes de phrases.

Afin de compléter la bande sonore produite, nous avons choisi de réaliser une animation. Pour avoir des références tangibles sur lesquelles s'appuyer, nous avons effectué quelques recherches et nous nous sommes particulièrement intéressées à Saul Bass. Sa conception étant proche de ce que nous aimerions faire ressentir au spectateur-auditeur : "Mon idée de départ était qu'un générique pouvait se mettre dans l'ambiance et souligner la trame narrative du film pour évoquer l'histoire de manière métaphorique. Je voyais le générique comme une façon de conditionner le public de façon à ce que, lorsque le film commence, il ait déjà un écho émotionnel chez le spectateur". Saul Bass

Nous voulions un graphisme simple et une animation assez épurée jouant avec la typographie. Nous nous sommes donc plus particulièrement penchées sur deux des génériques de Saul Bass, "Psycho 60" et "Playhouse 90", ainsi que sur le générique de "Catch me" réalisé dans la lignée de Saul Bass par Florence Deygas et Olivier Kuntzel et enfin sur le générique de "Death at a funeral", qui reprend le graphisme d'un plan.

Nous avons également étudié le travail de Pierre Alferi, notamment "Elvin John" et "Atman", dans lequel il met en place un jeu entre des groupes de mots qui apparaissent en divers endroits de l'écran jouant avec le son, le travail de H. Abrahm, et plus précisément son travail vidéo, dans lequel elle narre des histoires de famille en filmant un repas de famille dénué de protagonistes et enfin celui de Eddie D., qui a travaillé sur la défragmentation de textes en recomposant une variante d'un discours.

Notre animation reprend le graphisme d'un plan où nous suivons les personnages qui se perdent. La typographie est également présente pour créer un autre jeu entre le spectateur et l'image. L'idée que l'on perd le spectateur au fur et à mesure de la bande son est reprise dans notre animation, nous voulons qu'au début le spectateur arrive à se repérer pour finalement se perdre comme nos personnages.


Voici quelques extraits de nos textes :


Vendredi 6 janvier, 17h32, dans une de ces grandes villes où le temps passe dans une effervescence constante (…) Cela l'exaspère, le fatigue. Il s'énerve contre tout le monde. Il s'énerve contre les automobilistes qui n'avancent pas et s'attardent muer par d'autres objectifs. (…) il s'énerve contre des choses qu'ils ne peut pas changer. 

il est frustré par tant d'inactivité, cela lui laisse le temps de réfléchir, or il n'aime pas réfléchir alors il crie, s'énerve un peu plus fort pour ne plus penser. (…) Il se sent mal, il est perdu, il ne sait plus quoi faire. 


Oh ! mais quelle bande de cons ! mais quelle bande de cons ! Ah! La sortie 10, ok…mais je ne reconnais pas, c'est la 10 ? je ne reconnais rien…c'est pas la sortie 10 ! mais qu'est-ce qu'ils ont encore foutu avec leurs putain de panneaux ? ? ! Mais, c'est pas possible ! c'est pas possible… mais où est-ce que je suis, mais où est ce que je suis ? ! 


A l’heure où les étoiles pointent leurs minuscules éclats, dans une avenue du centre ville d’une agglomération où l’éclairage publique ne permet pas d’admirer la parade des lesdites étoiles, mademoiselle patientait. (...) Armée de son plan, elle continua à s’enfoncer de plus en plus dans le quartier. Pensant bien l’interpréter, elle en suivit les indications. Droite, droite, gauche, puis de nouveau droite. (...) Une rue après l’autre, une maison après l’autre, elle cherchait, sa détermination s’effilochant un peu plus. Elle ne distinguait plus aucune différence entre les habitations harmonisées du même gris de la nuit, entre les ruelles agencées sans espace, entre les noms des rues, des synonymes d’un lac qui a cessé d’exister depuis longtemps. Et mademoiselle finit par prendre conscience que non seulement, elle ne parviendrait pas à trouver la maison, mais également et surtout, qu’elle était perdue.


 Encore une minute d’écoulée. Je vérifie mon maquillage dans le rétroviseur d’une voiture garée devant moi. (...) Les rues se ressemblent toutes, même agencement, même arbres rachitiques, même maisons… Je ne suis plus sûre de savoir où je suis. J’avance avec hésitation dans l’allée suivante, n’y croyant plus vraiment. Sans résultat. Il me faut me rendre à l’évidence, je suis perdue.




Ci contre des extraits de notre animation 

 

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camille 's

 

31 mars 2010

premiers essais - être mangé

"Fais vite, avant qu’il fasse trop chaud. Et sois bien sage en chemin, et ne va pas sauter de droite et de gauche, pour aller tomber et me casser la bouteille de grand-mère..."

"Ah ! comme j’ai eu peur ! Comme il faisait noir dans le ventre du loup !

Le Petit Chaperon Rouge, les Frères Grimm.

Camille B.

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